Sujets de mémoires ou de thèses

Voici quelques idées de thème de réflexion et de recherche pouvant déboucher sur des mémoires ou des thèses, ainsi que quelques conseils pour la rédaction des mémoires de recherche donnés aux élèves d'HEC (document PDF à télécharger).

Pour vous aider, le ou les chapitres du Vernimmen qui couvrent une partie du sujet sont indiqués.

Vous pouvez nous interroger via la boite aux lettres du site Vernimmen.net par des questions précises, mais nous ne traiterons par ces sujets à votre place !

1. Paramètres financiers retenus par les analystes financiers pour les entreprises publiant leurs comptes selon plusieurs normes comptables.

Une entreprise qui publie ses comptes selon plusieurs référentiels comptables (US GAAP, IAS GAAP, règles comptables nationales, ...) peut faire apparaître des niveaux différents de résultat net, de capitaux propres, de résultat d'exploitation, voire d'endettement net. Quels chiffres retiennent alors les analystes et pourquoi ? Quels sont les déterminant de ces choix (place directive, nationalité de l'analyste ou de sa banque, ...) ?

2. Les critères essentiels d'octroi des crédits bancaires

Les banques disposent de comités de crédit qui passent en revue très régulièrement les demandes de crédits des entreprises clientes, qui sont synthétisées dans des dossiers standardisés souvent copieux.
L'objet du mémoire est d'interviewer plusieurs dirigeants bancaires dans des banques différentes de la place de Paris pour les interroger sur les quelques critères qui, à leurs yeux, leur apparaissent particulièrement discriminants et importants dans la décision d'octroyer ou non le crédit sollicité.

3. Analyse financiere

Une augmentation de la valeur ajoutée par intégration dans un secteur a-t-elle un impact sur le besoin en fonds de roulement ?
Quels sont les avantages et les inconvénients de l'effet de levier de la dette ?
Une entreprise insolvable est-elle toujours illiquide ?
Le calcul de la rentabilité économique a-t-elle un sens dans les entreprises à forte dimension incorporelle liée aux hommes ?
La dépréciation du goodwill ou des autres actifs incorporels est-elle porteuse d'informations, même si elle est non récurrente et ponctuelle ?
Quelle doit-être la politique financière de l'entreprise confrontée à la déflation ?
Quel traitement retenir en analyse financière pour les provisions pour retraite ?
Les impôts différés actifs et passifs font-ils partie du besoin en fonds de roulement ?
Comment l'analyste externe peut-il apprécier le caractère fixe ou variable des coûts d'une entreprise ?

4. Taux d'impôt théorique et taux d'impôt effectif

L'objectif de ce mémoire est de comparer pour les principales sociétés industrielles du monde développé le taux d'impôt théorique et le taux d'impôt effectiviement payé. On se rend compte qu'il existe de pays à pays des écarts qui peuvent être très importants liés à des avantages fiscaux particuliers qui devront être identifiés (déductibilité des stocks options aux USA, du goodwill en Espagne, ...) et qui constituent des concurrents à l'endettement pour réduire le poids de la fiscalité.

5. Analyse comparée au niveau macroéconomique et au niveau d'un secteur des performances financières et opérationnelles des petites entreprises, des PME et des grands groupes cotés.

L'étude devra infirmer ou confirmer le sentiment exprimé largement selon lequel les excellents résultats obtenus en 2004-2007 par les grands groupes cotés cachent une situation économique nettement moins bonne au niveau des petites entreprises et des PME.

6. Analyse comparée de la gestion de la liquidité dans les entreprises européennes et dans les entreprises américaines.

L'objet de cette recherche est d'étudier dans quelle mesure les entreprises américaines et les entreprises européennes ont une stratégie d'accès à la liquidité différente et qu'elles en sont les causes et les conséquences.

Le marché du commercial paper aux Etats-Unis, équivalent du marché des billets de trésorerie en Europe, est beaucoup plus développé en volume et en profondeur qu'il ne l'est en Europe, où le rôle des banques est plus important dans le financement à court terme des entreprises qu'il ne l'est aux Etat-Unis.

L'analyse depuis 2007 des comportements des enteprises des deux cotés de l'Atlantique fournira un terreau propice à la réflexion.

7. Comment analyser les groupes automobiles avec des filiales de credit ?

La plupart des analystes semblent considerer les captives financieres des groupes automobiles (comme PSA ou VW)
comme des organismes de credit, pour lesquels la notion d'EV n'a plus vraiment de sens. Dans leur calcul d'EV pour le groupe consolide, ils n'utilisent donc que la dette nette "industrielle", et omettent celle de la captive.

Toutefois, on pourrait aussi considérer ceci comme du "vendor financing", avec tous les risques (NPLs, refinancement, etc.) que cela implique. En cas de probleme, la partie industrielle serait probablement obligee de renflouer la captive... ce qui ne penche pas pour que l'on "oublie" ainsi la dette de cette derniere.

L'objet de ce mémoire est de réfléchir à la façon la plus pertinente d'analyser les comptes et d'évaluer les groupes ainsi structurés.

8. Other comprehensive income

Créés par la volonté de l'IASB de revaloriser certains éléments du bilan sans pour autant créer un résultat inscrit au compte de résultat, les OCI sont en quelque sorte un OVNI comptable.

L'objet de ce mémoire, outre de les recenser et d'en comprendre la logique comptable, est de réfléchir si l'analyste financier peut finalement en tirer matière pertinente à réflexion pour son diagnostic ou s'il s'agit d'un fatras informe sans espoir de rédemption.

9. Comment survit-on à une division par 5 de l'excédent brut d'exploitation en une année ? L'exemple d'Arcelor Mittal en 2009

Arcelor Mittal, le leader européen de la sidérurgie a enregistré en 2008 un EBE de 24,5 Md$ et de seulement 4,8 Md$ en 2009. Et en 2014, l'EBE n'est que de 7 Md$, soit moins du tiers du niveau de 2008.
Comment survit-on dans un secteur cyclique avec des coûts fixes élevés ?
L'objet de ce travail est d'analyser les mesures prises d'un point de vue financier et opérationnel par Arcelor Mittal avant la crise de 2009 et pendant pour réussir à survivre à la division de son EBE par 5 et de son cours de bourse par 6.

10. Pourquoi les chercheurs en finance d'entreprise continuent-ils d'utiliser le ROA (return on assets) plutôt que le ROCE (Return On Capital Employed) pour mesurer la rentabilité des entreprises alors que depuis des lustres les investisseurs et les analystes utilisent la rentabilité économique (ROCE) dont on connait les avantages avérés sur le ROA ?

11. Les impôts différés actifs et passifs

Après avoir rappelé quels sont les traitements préconisés pour les référentiels comptables internationaux (IASB), américains (US GAAP) et français, vous étudiez comment ils devraient être traités et comment ils sont traités par les utilisateurs des comptes dans une optique d'analyse financière d'évaluation ou de solvabilité.Voir [CHAPITRE 8] du Vernimmen.





12. Différence entre résultat d'exploitation et résultat opérationnel.

L'accent mis dans l'analyse sur l'exploitation a conduit les entreprises à " masser " la définition du résultat d'exploitation et à développer le concept en apparence anglo-saxon d'operating income ou résultat opérationnel qui est souvent bien éloigné d'un résultat d'exploitation. L'objectif de l'étude est de mesurer le niveau de popularité actuelle du résultat opérationnel et d'identifier ses écarts avec le résultat d'exploitation. Voir chapitre 10 du Vernimmen.


13. Passage aux normes IAS-IFRS : le défi des goodwills

Mois après mois, les entreprises européennes cotées en bourse découvrent les bouleversements impliqués par l'application des normes comptables internationales IAS/IFRS à partir de l'exercice 2005. De ce point de vue, la controverse sur la norme IAS 39 (comptabilisation des instruments financiers) a joué le rôle de l'arbre cachant la forêt : s'il n'est pas douteux que cette norme a un impact potentiel fort sur les comptes des entreprises du secteur financier, d'autres normes du corpus IAS/IFRS sont susceptibles d'avoir des effets tout aussi déterminants sur le bilan des grands groupes industriels ou de distribution.

Tel est le cas des normes IAS 22 (regroupements d'entreprises) et IAS 36 (dépréciations d'actifs), qui modifient en profondeur le traitement des goodwills (écarts d'acquisition) : avec la suppression de l'amortissement, le test de dépréciation (impairment test) devient la règle, ce qui implique la définition rigoureuse d'un modèle d'évaluation des actifs acquis permettant un suivi pluriannuel. A cet égard, les deux normes donnent une série de recommandations à valeur le plus souvent indicative qui, par certains aspects, peuvent rendre perplexes nombre d'experts en évaluation, mais qui laissent surtout augurer un changement significatif dans les relations des entreprises avec leurs commissaires aux comptes.

L'objectif de la recherche est d'analyser la portée des recommandations méthodologiques de ces deux normes en matière d'évaluation et de mesurer via une enquête terrain les implications de leur prochaine application sur les différents acteurs concernés (direction comptable et financière d'entreprises, commissaires aux comptes, autorités de marché, analystes financiers,...) et leurs relations réciproques.

14. Le vécu de l’IFRS 16 par les directions financières

Le vécu de l’IFRS 16 par les directions financières

Réforme majeure des normes IFRS qui implique de traiter les locations opérationnelles comme des locations financières, comment les directions financières des entreprises cotées ont-elles vécu cette réforme, en termes de charge de travail, de modifications induites de leur politique de location/détention des actifs, et de communication au marché. Voir le [CHAPITRE 8] du Vernimmen.

15. Compte de résultat environnemental


What is that ? Gadget d’une entreprise gatée (Kering, maison mère de Gucci et Yves Saint Laurent) ou avenir de la comptabilité dans un monde où la transition énergétique est devenue une urgence ?

16. Les taux d'intérêt réel est-il le même dans les grands pays occidentaux ?

Une fois éliminé le risque d'inflation, les taux de l'argent sans risque dans les grands pays européens devraient être les mêmes d'autant que ces économies sont de plus en plus intégrées. Le lancement d'obligations d'Etat indexées sur le taux d'inflation permet pour la première fois de calculer les anticipations de taux d'inflation dans les pays qui ont émis ce type d'obligations (Royaume Uni, Suède, France... ), donc de mesurer objectivement le taux d'intérêt réel et de pouvoir vérifier s'ils sont identiques d'un pays à l'autre. Voir chapitre 21 du Vernimmen.



17. La valeur des options à dire d'expert

Dans de nombreuses transactions de fusion et d'acquisition les parties se consentent des calls et des puts dont le prix d'exercice est fixé par un tiers expert au prix du marché lors de l'exercice de l'option. Comment formaliser la valeur financière de ces options sachant que les formules classiques les valorisent toutes pour 0 ?

18. Les techniques de placement des obligations

Elles ont beaucoup évolué et se sont rapprochées de celles des actions : techniques du book building, road show... L'objet de cette recherche est de faire le point sur la situation actuelle et d'expliquer les raisons de l'évolution récente. Voir chapitre 27 du Vernimmen.


19. Point sur l'état de la recherche en matière de structure de taux d'intérêt

20. Pourquoi ne pas utiliser la courbe des taux…

... pour intégrer dans le calcul de l'actualisation des flux de trésorerie disponible un taux de rentabilité exigé différent chaque année à l'instar de ce qui est pratiqué pour évaluer les obligations ? Peut-on démontrer à contrario que le taux à 10 ans, souvent pris, constitue une bonne approximation de la moyenne géométrique des taux de la courbe de taux ? Voir chapitre 21 du Vernimmen.



21. La multicotation des entreprises européennes

De nombreuses entreprises européennes font le choix d'être cotées sur plusieurs bourses (européennes ou pas). Ce travail pourra s'articuler autour d'une étude statistique à l'importance du phénomène de multicotation pour les entreprises européennes et sa répartition géographique. Dans un deuxième temps, il s'agira de s'interroger sur les déterminants de la multicotation (minimisation du coût du capital, recherche de liquidité, etc...). Voir La Lettre Vernimmen.net n° 11.

22. Le développement des Electronic Communication Networks (ECNs) aux USA

Le NYSE et le Nasdaq ont pendant longtemps dominé les marchés d'actions américains. Cette prééminence est remise en cause par l'apparition de nouveaux systèmes de cotation électronique (ECNs') comme Archipelago, POSIT ou Instinet. L'objectif du mémoire consistera dans un premier temps à décrire ces systèmes. On devra en particulier s'attacher à dresser une typologie des services qu'ils offrent et à décrire l'organisation des échanges dans ces systèmes. Dans un second temps, le mémoire devra étudier les facteurs qui expliquent le succès des ECNs par rapport aux bourses plus traditionnelles, notamment le Nasdaq.

23. Bêtas européens versus bêtas nationaux

L'avènement de l'euro a conduit à calculer de plus en plus le bêta par régression contre des indices européens en euro zone (Euro Stoxx) et non plus nationaux. Cela a-t-il modifié les bêtas des actions d'entreprise ? Pourquoi ?

24. . Le rehaussement de crédit dans les opérations de titrisation

Dans un contexte de développement rapide de la titrisation en Europe, de plus en plus d'acteurs s'intéressent à l'activité de rehaussement de crédit. Cette activité consiste pour une société (de rehaussement de crédit) à donner des garanties financières aux émetteurs, leur permettant ainsi de profiter d'une meilleure notation et donc d'un coût de refinancement plus faible.
L'objectif de l'étude est de mieux préciser les circonstances dans lesquelles le rehaussement de crédit est utilisé (différents types de titrisation, utilisation des dérivés de crédit) et d'identifier les secteurs français ou étrangers de ce marché. Quel est le rôle joué par les agences de rating ? Comment monter une opération de rehaussement d'un point de vue pratique ?

25. Les bulles des options réelles

Comment la théorie des options réelles a été fortement popularisée au moment de la bulle TMT de 2000 pour justifier des niveaux de valorisation que les méthodes classiques ne pouvaient plus produire.

Après avoir été utilisées pour justifier l'injustifiable, que reste-t-il de crédibilité aux options réelles ?

26. Gestion de portefeuille

Comment expliquer par les variables macro économiques les fluctuations temporelles de la prime de marché ?

Comment expliquer par les variables macro économiques les fluctuations temporelles de la prime de liquidité ?

Peut-on surperformer le marché en investissant durablement dans les petites et moyennes valeurs là où l'efficience du marché est la plus réduite ?

Le taux de l'argent sans risque utilisé pour déterminer le taux de rentabilité exigé par les investisseurs est-il à court, moyen ou long terme ?

Quelle est la taille optimum d'un portefeuille diversifié en nombre de lignes et en montant investi ?

Les portefeuilles qui ont surperformé le marché sur une certaine période sont-ils caractérisés par une forte rotation ou une faible rotation de leurs actifs ?

les gérants de portefeuilles qui ont surperformé le marché sur une certaine période et qui changent de sociétés de gestion, en général pour se mettre à leur compte, continuent-ils d'avoir des surperformances ?
Autrement dit le talent dans une institution peut-il continuer à prospérer hors de cette institution ?

27. Produits hybrides

Peut-on placer des produits hybrides (obligations convertibles, oceane, ora,...)autrement qu'à des hedges fonds qui ne s'intéressent pas au produit en tant que tel mais uniquement parce que son prix d'émission fait apparaitre une possibilité d'arbitrage qui les attire (autrement dit il est sous-évalué).
Voir en outre le chapitre 26 du Vernimmen.

Les produits hybrides (obligations convertibles, oceane, ora,...) accroissent-ils la volatilité des actions qui en sont les supports ?
Voir en outre le chapitre 26 du Vernimmen.

La comptabilisation des titres hybrides dans les nouvelles normes comptables IAS : elle est en effet différente de celle qui prévaut actuellement dans les principes comptables français ou américains.

Le coût du capital des titres hybrides : quel est le coût pour l'entreprise de l'émission de titres hybrides : coût des capitaux propres, coût de la dette ou coût spécifique.

Quel est l'impact de l'émission de titres hybrides sur la valeur de l'action ?

Y-a-t-il une clientèle d'investisseurs spécifique à qui vendre les titres hybrides ? : Hedge Fund, clientèle de détail, fonds spécialisés ...

Techniques de placement des titres hybrides : Technique de placement des actions ? Technique de placement des dettes ? Ou technique spécifique ?



28. Overhang

Certaines valeurs cotées ont été ou se caractérisent par un effet dit de "overhang" en franglais dont la traduction est un risque de valorisation negativement affectée en raison de l'existence d'un ou plusieurs actionnaires structurellement vendeur(s) de leur participation sous forme d'une vente de titres sur le marché. L'objet du mémoire est d'étudier le phénomène en faisant une typologie des différentes situations et de tenter d'en déduire des caractéristiques communes et de mesurer l'impact sur la valorisation de l'action.

29. Obligations référencées sur l'inflation : une synthèse des expériences du Brésil, des Etats-Unis et du Royaume-Uni.

En septembre 1998, le Trésor français a émis pour la première fois des Obligations Assimilables du Trésor référencées sur l'inflation, les OATi. Ce nouvel instrument financier a vocation à devenir l'actif sans risque d'échéance longue de référence. L'objet du mémoire serait de réunir des informations sur les expériences réalisées dans d'autres pays où existent déjà des instruments similaires et d'en tirer une synthèse des avantages et inconvénients pour les investisseurs et pour les émetteurs.

30. Les petites capitalisations boursières (micro-caps) sont elles destinées à végéter ou à devoir sortir de la Bourse ?

De nombreux experts soulignent que les petites capitalisations boursières, correspondant d'une part à des sociétés n'offrant pas une liquidité suffisante aux investisseurs institutionnels et d'autre part très peu suivies par les analystes financiers, sont destinées, sauf exception, à végéter ou à sortir de la Bourse. L'objet la recherche est d'analyser cette assertion, afin de déboucher sur des recommandations de stratégie financière soit à l'attention des petites capitalisations boursières cotées en Bourse, soit à l'attention des sociétés tentées par une introduction en Bourse.

31. Le cours des actions cycliques doit-il être cyclique ?

Pourquoi le cours des actions cycliques (mines, métallurgie,...) est-il cyclique alors que le caractère cyclique de leurs activités étant bien connu, donc bien anticipé, leurs cours devraient être beaucoup plus corrolés à celui du marché qu'il ne l'est.

Le mémoire nécessite d'étudier sur longue période (20 ans) le cours et les prévisions d'analystes de ce type de sociétés pour essayer de comprendre les raisons de ce paradoxe. Les investisseurs sont-ils incapables d'anticiper au niveau de la valeur de l'action cyclique la cyclicité de son activité, la sous-estiment ils ?

32. Titres hybrides

Peut-on démontrer que l'émission de titres hybrides de capital, comme les titres super-subordonnées qui viennent après les dettes seniors en terme de priorité, renforce la probabilité de remboursement en temps, heures et montants des titres de dettes qui sont seniors et donc augmente leur valeur ?

Le mémoire devra s'appuyer sur des études d'émissions de titres hybrides de capital émis au niveau européen (Henkel, Thomson, Dong, Bayer, ...).

33. Régulation et modèle économique des analystes sell-side

Ce sujet porte notamment sur les conséquences d'une régulation, annoncée par le régulateur britannique FSA, d'interdire que les analystes sell-side fournissent leurs rapports de recherche gratuitement aux clients. Quel business model viable pour les analystes sell-side pourrait en découler ?

34. Les ADR : réussite ou échec, et pourquoi ?

Beaucoup de sociétés européennes ayant cherché un cross-listing à New York (ADR = American Depositary Receipts) se trouvent devant le constat que leur volume d'échange à New York sont très faibles et ne valent plus le coût fixe de la démarche. Les ADR, pour qui sont-ils une réussite, pour qui un échec et pourquoi ?

Voir chapitre 27 du Vernimmen.



35. Merger arbitrage

Avec l'arrivée massive des hedge funds, le risk arbitrage en cas d'annonce d'OPA est une activité importante, qui peut influencer le déroulement des opérations d'OPA / OPE. Revue de ce segment de l'industrie.

36. Le marché des droits de souscription est-il correctement arbitré ?

Lors d'une augmentation de capital avec droits de souscription, les droits de souscription sont détachés des actions et sont cotés sur une ligne particulière pendant la durée de l'augmentation de capital. En théorie, leur prix est relié par une formule simple à la valeur de l'action.

L'objet de ce mémoire est de vérifier si cette relation est bien vérifiée et d'identifier les freins à sa réalisation parfaite : coûts de transaction, profondeur du marché des prêt/emprunt de titres, ....

37. Les hedge funds délivrent-ils des performances réellement déconnectées de l'évolution des marchés financiers ?

L'une des raisons du développement des hedge funds est de délivrer une performance de gestion qui soit indépendante des fluctuations boursières. Ils demandent à être jugés, non par sur une surperformance de l'indice, mais sur la réalisation de performances en absolu.

L'analyse de leurs performances passées permet-elle d'étayer cette ambition ? Est-elle aussi observée sur un passé plus récent ou les hedge funds se sont multipliés rendant plus difficiles la realisation de performances déconnectées du marché?

38. La montée du risque spécifique sur les bourses européennes

Les etudes académiques montre que le risque spécifique s'est accru aux Etats-Unis. Est-ce vrai aussi en Europe ? quelles en sont les raisons possibles ?

39. Le carry trade, pourquoi ?comment? avec quel profil de risque et de rentabilité ?

Le carry trade consiste à s'endetter dans une devise à faible taux d'intérêt comme le yen et à replacer les fonds ainsi obtenu dans une devise à plus fort taux d'intérêt en espérant que le cours des deux devises n'évoluent pas de façon à annuler, voire plus, le différentiel de taux d'intérêt.

L'objet du mémoire est de faire le point sur cette technique spéculative pratiquée sur grande échelle quand tout allait bien !

40. Qui utilise encore la formule de Black & Scholes ?

La formule de Black & Scholes suppose que les cours des actifs sous jacents suivent une loi normale.

Or tant la théorie (remise en cause de la loi normale par les lois de puissance mises en valeur par Benoit Mandelbrot) que la pratique (les années 2007 et 2008 ont eu des variations quotidiennes de cours que la loi normale supposait ne se produire qu'une fois tous les millions d'années, l'existence du smile de volatilité) montrent qu'elle a de sérieux problèmes de crédibilité.

L'objet de ce mémoire est de voir qui l'utilise encore, qui l'a modifiée à la marge comme un rafistolage et qui est parti dans une logique totalement différente, utilisant par exemple des lois de puissance.

Ce travail de recherche s'appuie, à la fois sur une revue de la littérature en matière de modèles d'évaluation d'options et d'interviews de praticiens en banque et en hedge funds. Voir le chapitre 25 du Vernimmen

41. Les fonds spéculatifs et la crise financière

Most hedge funds performed poorly during the crisis and lost customers. The student will document these facts. Then, s/he will look for funds that did better than the rest of the hedge fund industry and try to identify the determinants (investment strategies, lockup periods, etc.) of performance before, and during, the crisis.

42. Les transactions sur CDS (crédits default swaps) doivent-elles être centralisées par des chambres de compensation ?

Les CDS sont des instruments simples dont le marché a cru exponentiellement jusqu'à la crise de 2007. Ils sont traités de gré à gré, c'est à dire sur une base bilatérale entre une entité et une autre.

Pour des raisons de traçabilité en particulier (qui garantit qui ?), les chambres de compensation sont mises en avant comme un futur passage (obligé?) pour négocier ces instruments.

Une revue de tous ces aspects de ce sujet important serait la bienvenue.

43. Qu'est-ce que les risques systèmiques et comment les mesure-t-on ?

Les régulateurs veulent contrôler le risque systèmique alors qu'il n'y a pas de mesure du risque systémique.

Ils étudient de façon attentive des régulations macro-prudentielles par opposition à des régulations qui s'appliqueraient à chaque entité pour traiter ce problème non contrôlé.

Redéfinir le risque systémique, comment il doit être mesuré et comment il doit être contrôlé sont aujourd'hui des priorités urgentes.

44. Le CAC 40 est-il un portefeuille d'actions internationales ?

Certains s'étonnent parfois de la croissance des groupes du CAC 40 dans une économie française un peu anémique.

Une explication de ce phénomène est que les membres du CAC 40 sont des grands groupes avec des présences internationales très significatives.

Le mémoire essaiera d'identifier de façon empirique la fraction de la rentabilité du CAC 40 qui est liée aux indices boursiers des marchés où les entreprises du CAC 40 ont des activités significatives et d'avoir à contrario une idée de la proportion du CAC 40 qui est lié avec l'économie française.

45. La cotation à Hong Kong permet-elle d'obtenir un niveau de prix plus élevés qu'une cotation en Europe ?

Rusal, groupe russe, a choisi de se coter à Hong Kong, L'Occitane en Provence aussi. D'autres groupes ont suivi la même tendance. Est-ce parce que leurs activité sont principalement situées en Asie du sud est, ou par le souci d'obtenir un niveau de PER ou de multiple du résultat d'exploitation plus élevé propre à celui de la bourse de HK et indépendamment de leurs perspectives de croissance propre? Autrement dit les investisseurs sont-ils naïfs et valorisent-ils avec des PER de HK tout groupe qui s'y fait coter même si son activité n'a pas le rythme de croissance des entreprises de cette zone géographique ?

46. Panorama des structures de fonds d'investissement

Il existe une très grande diversité des structures de fonds d'investissement. Entre ceux qui sont évalués au jour le jour et où les investisseurs peuvent sortir avec un préavis de 24h comme les SICAV, ceux au préavis de 8 jours comme les fonds communs de placement, ceux où les fenêtres sont plus longues, quelques mois, quelques trimestres, ceux qui sont totalement illiquides pendant 5 à 7 ans, voire plus. La liquidité est naturellement un acte de classement et de réflexion. Mais est-ce le seul ? Quelles sont les contraintes ? Quels sont les facteurs de choix de telle ou telle structure d'un fond d'investissement ?

47. Le High Frequency Trading : Manipulation de cours ou accroissement de la liquidité ?

On estime que le high frequency trade représente de 40 à 50 % des ordres de bourse passés, certains le sont pour être annulés une fraction de seconde après.

Quel est son utilité sociale ?

Améliorer la liquidité des marchés et réduire l'écart entre le prix offert et le prix demandé, ou est-ce qu'ils créent des écarts de prix déconnectés de toute réalité économique dont ils profitent ensuite, soit en ayant accès au carnet d'ordre avant tout le monde, soit en bénéficiant d'avantages privés (installation des algorithmes le plus près possible des centres de traitement informatique des bourses) ?

48. Les défauts souverains

Il y a beaucoup de discussions récemment sur le sujet des défauts des Etats qui sont souvent décrits comme le scénario le pire qui puisse être imaginé.

L'objectif de cette étude est de regarder la fréquence des défauts des Etats. Quelles en sont les conséquences au niveau de la macro-économie, de l'accès futur au marché, des taux d'intérêt.

Est-ce que les pays font défaut trop ou trop peu ?

Un point de départ de la recherche est : The Elusive Costs of Sovereign Defaults, Eduardo Levy Yeyati, Ugo Panizza, Journal of Development Economics 94 (2011) 95 - 105.

49. Les derniers développements dans le monde des dérivés

Les derniers développements dans le monde des dérivés :

- les dérivés de volatilité
- les dérivés météorologiques
- les dérivés immobiliers
- les dérivés sur les dividendes
- les dérivés sur la biodiversité
- etc ...

Ce travail consisterait à se focaliser sur l'une des dernières familles de dérivés et d'analyser ses principaux bénéfices en termes de partage de risque parmi les agents économiques, ainsi qu'en termes de technique de valorisation utilisée dans la pratique.

50. Y a-t-il en 2014 une nouvelle bulle sur les actions technologiques ?

Après une hausse en 5 ans de l'indice phare des valeurs technologiques (le NASDAQ) de 185 %, un multiplication par 5 du cours de LinkedIn en 2,5 ans, ne faut-il pas se poser la question d'un mouvement collectif d'intoxication sur les valeurs technologiques ?

51. La fin du monde ?

Probabilité et implication d'une faillite d'une chambre de compensation. Voir le chapitre 53 du Vernimmen.

52. Le calcul du coefficient bêta

Pilier du CAPM, le coefficient bêta ne se laisse pas aisément calculer ou plutôt, puisque les pères fondateurs de la théorie du portefeuille se sont bien gardés de préciser son mode de calcul, les praticiens ont développé bon nombre de méthodes calculatoires : cours quotidiens, hebdomadaires, mensuels ; sur un an, deux, trois, cinq ans ; avecou sans un filtre d'un R2 minimum, etc.
L'objectif de ce mémoire est de constituer un relevé des pratiques, de les analyser et des critiquer pour obtenir des recommandations opérationnelles.
Pour plus de détails voir le chapitre 19 du Vernimmen.

53. Ecrire une revue de la littérature de recherche dans le domaine des performances des fonds d'investissement socialement responsables (ISR) comparées à celles des fonds non ISR et du marché en général. Est-ce que, d'un point de vue financier, investir dans un fonds ISR fait du bien à la planète et à votre portefeuille ? ket. From a financial point of view, does the investment in an SRI fund an efficient way to help the planet and your financial performance?


54. Passage de Euronext à Alternext

De plus en plus d’entreprises cotées sur le compartiment C d’Euronext, le moins liquide, décident de passer sur Alternext, marché aux contraintes plus légères et avec un coût de la cotation plus faible qui regroupe des entreprises de taille plus petites et homogènes.
Un tel mouvement est-il créateur de valeur pour les actionnaires ? L’objet de cette recherche est de le démontrer par une étude statistique du comportement de l’évolution des cours post annonce du changement de marché de cotation.

55. Rôle et fonction des cornerstone Investors et anchor investors qui sont sollicités pour entrer au capital d'une société non cotée juste au moment, ou avant, son introduction en bourse. Cela se développe beaucoup et pose des problèmes de prix de liquidité puisque l'on vend moins de titres de ce fait, et de gouvernance.

56. Corrélation des rentabilités des obligations et des actions

Comment le changement de régime d'inflation a radicalement modifié le signe et la dynamique de cette corrélation, évaluation théorique/académique de la corrélation (Shiller 1993 sur le co-mouvement de l'indice des prix à la consommation).

57. Gestion des fonds de pension : leçons de la crise des LDI au Royaume-Uni


Le marché des fonds de pension britanniques s'est récemment retrouvé dans l'œil du cyclone, les appels de marge liés aux LDI ayant entraîné une vente massive de Gilts et provoqué l'intervention de la Banque d'Angleterre pour soutenir la monnaie et rétablir l'ordre sur le marché obligataire national.
L'objectif de la thèse sera de prendre du recul, de déterminer la pertinence et la performance des stratégies d'investissement LDI et d'évaluer leur potentiel futur.
La thèse couvrira :
- Les fondements théoriques du LDI pour les institutions de retraite et les compagnies d'assurance.
- Les mécanismes du LDI et l'effet de levier implicite lié à l'utilisation de stratégies dérivées.
- Une analyse comparative de l'investissement direct en fonds propres sur les principaux marchés des pensions (États-Unis, Royaume-Uni, Australie, Pays-Bas, etc.).
- Les leçons apprises par les investisseurs, y compris la gestion des liquidités.
- L'avenir du LDI et des stratégies d'investissement assimilées.
La thèse s'appuiera sur :
- Une revue de la littérature théorique sur la couverture du passif et le LDI.
- Une revue des publications récentes sur le sujet à l'approche de la crise britannique.
- Des entretiens avec des praticiens du marché (consultants en investissement, professeurs de finance,
fonds de pension et gestionnaires d'actifs)

58. Les gestionnaires d'actifs doivent-ils être réglementés ?


De plus en plus de voix s'élèvent pour demander aux régulateurs de surveiller de plus près les activités du secteur de la gestion d'actifs :
- Depuis la crise financière mondiale, le secteur bancaire parallèle s'est considérablement développé aux États-Unis et en Europe, échappant ainsi à la surveillance traditionnelle des banques centrales ;
- Les gestionnaires passifs sont devenus énormes et contrôlent donc une part toujours plus grande de la capitalisation boursière, avec des conséquences en termes de procyclicité ;
- Les gestionnaires d'actifs sont le fer de lance de la vague de démocratisation des marchés privés, avec des implications potentielles pour les investisseurs de détail ;
- Etc.
Les gestionnaires d'actifs doivent-ils être considérés comme des institutions financières d'importance systémique ?
La thèse évaluera les avantages et les inconvénients d'une réglementation plus stricte des sociétés de gestion d'actifs.
- Quel est l'objectif de la réglementation financière ? Quels ont été les changements introduits à la suite de la crise financière mondiale ?
- Comment faire le point sur le secteur bancaire parallèle ?
- Quels sont les autres facteurs qui appellent à une plus grande réglementation dans le secteur de la gestion d'actifs ?
- Quelles activités devraient être davantage réglementées ? Et pourquoi ?
- Quelles en seraient les implications pour le secteur ?
Cette thèse s'appuiera sur :
- Une revue de la littérature couvrant les réglementations financières et le secteur bancaire parallèle.
- Une analyse des prises de position de diverses institutions officielles, de groupes de pression, d'ONG et d'entreprises sur ces questions importantes.
et d'entreprises sur ces questions importantes
- Des discussions avec des représentants de l'industrie et des organismes de réglementation
L'équipe devra se forger sa propre opinion sur ce sujet.

59. Attention limitée et frictions informationnelles

Selon l'hypothèse de l'efficience des marchés (EMH), les cours des actions devraient refléter instantanément les nouvelles informations. Pourtant, la littérature a mis en évidence des cas de sous-réaction et de sur-réaction aux nouvelles. La dérive postérieure à l'annonce des bénéfices - la tendance des cours des actions à dériver dans la direction des nouvelles sur les bénéfices - est sans doute la déviation la plus connue de l'EMH et a souvent été expliquée comme le résultat d'une attention limitée des participants au marché. L'étudiant résumera la littérature dans ce domaine et effectuera une analyse empirique connexe. Par exemple, l'étudiant pourrait vérifier si les investisseurs réagissent aux annonces de bénéfices même si ceux-ci étaient déjà anticipés par le marché. Une autre idée serait de vérifier si les investisseurs réagissent peut-être de manière excessive aux effets de bénéfices uniques (revenus extra-ordinaires) en ne réalisant pas que ce niveau de bénéfices n'est probablement pas durable. [Des données intéressantes sur les choix d'attention révélés par les gens peuvent être glanées à l'adresse suivante : https://www.google.com/trends/].

60. L'effet de disposition en finance comportementale

L'effet de disposition décrit la tendance des investisseurs à vendre trop tôt les positions gagnantes et à conserver trop longtemps les positions perdantes (ce comportement est irrationnel et entraîne des pertes de portefeuille en raison du momentum des rendements ; voir ci-dessous). Bien que la littérature ait proposé plusieurs explications pour ce type de comportement, il n'y a pas de consensus quant à celle qui est la plus susceptible de provoquer cet effet. L'étudiant effectuera un test empirique à l'aide de données de transactions de détail ou institutionnelles pour faire la lumière sur cette question.

61. La politique de distribution des groupes européens

E. Fama et K. French ont mis en évidence une baisse du taux de distribution moyen de 1978 à 1998 des groupes américains qui s'expliquent ainsi :
- cotation d'entreprises jeunes qui ne versent pas de dividendes (sociétés de technologie, biotechnologie, Internet) ;
- baisse du taux de distribution des sociétés qui versent un dividende compte tenu des nombreuses opportunités d'investissements très rentables sur la période ;
- développement des plans de stock-options qui n'incitent pas les dirigeants à augmenter le taux de distribution.
L'objet de cette étude est de regarder sous cet angle la situation européenne. Voir la lettre Vernimmen n° 3.

62. Le coût du capital des tracking stocks, …

... des ADP et plus généralement des quasi capitaux propres. Présentés parfois comme la panacée (surtout dans des marchés bullish... ), ils s'avèrent en réalité beaucoup plus coûteux que les capitaux propres standards : ainsi Legrand qui dû promettre un dividende supérieur de 60 % à celui de ses actions ordinaires pour pouvoir placer ses ADP sans droit de vote. Comment peut-on en mesurer le surcoût et quelles contreparties attendre ? Voir chapitre 26 du Vernimmen.


63. La gestion du risque pays dans les entreprises

Quels instruments de mesure du risque et quelles techniques de couverture sont utilisés ? Voir chapitre 53 du Vernimmen.


64. Le risque d'inflation pour l'entreprise

Alors que des produits se développent pour couvrir le risque d'inflation, il est intéressant d'analyser quel est l'impact d'un changement non anticipé du niveau d'inflation pour une entreprise.
Ce mémoire pourra s'appuyer sur quelques études cliniques d'entreprises intervenant dans des secteurs différents. Elle pourra également être étendue à des pays ou la variable inflation est plus volatile.

65. Gestion de trésorerie : dans ce domaine plusieurs idées a développer :

- Faut-il préférer le zero balance account ou le pooling notionnel ? Pourquoi ?
- Peut-on prendre des risques en matière de gestion de trésorerie ? et si oui lesquels et pourquoi?
- Pourquoi certains groupes préférent-ils une gestion de trésorerie centralisée alors que d'autres préférent
une gestion de trésorerie décentralisée ? Avantages et inconvenients

66. L'auto-assurance des grandes entreprises par des captives

La plupart des grandes entreprises des secteurs industriels ou de services possèdent une compagnie d'assurance ou de réassurance, appelée captive, comme filiale. Il y a aujourd'hui plus de 5 000 captives en activité dans le monde, localisées en général dans des paradis fiscaux. Ainsi en France, la quasi-totalité des entreprises du CAC 40 possèdent une captive. Les captives jouent un rôle important dans le risk management des grandes entreprises. Les captives permettent un pooling des risques interne à l'entreprise, elles facilitent les transferts d'information nécessaire pour mettre en place une stratégie de prévention des risques, elles permettent d'amortir les cycles du prix de l'assurance, elles donnent accès au marché de la réassurance, elles permettent de bénéficier d'avantages fiscaux, etc ... La recherche proposée consiste à analyser les diverses motivation qui conduisent une entreprise à créer une captive et les différentes formes de captives.
Voir le chapitre 53 du Vernimmen.

67. L'externalisation de l'immobilier créée-t-elle de la valeur ?

Depuis un certain nombre d'années, de grands groupes industriels (France Telecom, Carrefour, ...) procèdent à des opérations d'externalisation de tout ou partie leur patrimoine immobilier (généralement sous forme de sale and lease back ou de spin-off de foncières). Quelles sont les motivations réelles de ces opérations (création de valeur, gain en flexibilité de gestion, carotte fiscale, ...). Sous quelles conditions ces opérations permettent-elles de créer de la valeur ?


68. A quel niveau fixer la décote dans une augmentation de capital avec DPS ?

Bien que l'opération d'augmentation de capital avec DPS soit une des opérations les plus courantes sur le marché, peu d'acteurs financiers en saisissent parfaitement les implications financières. Le niveau de décote est souvent un âpre sujet de discussion lors de la fixation des termes de l'opération. Quels sont les critères objectifs rentrant en compte dans la fixation de la décote, quels sont les faux critères qui persistent dans la pratique ? Ce mémoire implique aussi des interviews avec des émetteurs récents et les équipes d'ECM de banques. Voir le chapitre 27 du Vernimmen.


69. Quel montant de cash détenir à l'actif ?

La théorie financière, la pratique de l'analyse financière et celle de l'évaluation ont souvent considéré le cash détenu à l'actif comme un élément négligeable de l'analyse d'autant qu'il vient en dimunition du montant des dettes bancaires et financières brutes pour constituer la dette bancaire et financière nette sur lequel se focalise l'analyse.

La crise de liquidité de 2008, les travaux de recherche de Laurent Fresard amènent à considérer que ceci est un peu rapide.

L'objectif de ce mémoire est d'analyser la situation des principales sociétés cotées en matière de politique de détention de liquidités. A quelles préoccupations le niveau de liquidités à l'actif répond-il : liquidités de précaution, liquidités de transaction, liquidités stratégiques pour pouvoir financer une opération future d'importance, liquidités bloquées pour des raisons fiscales ou réglementaires dans des filiales souvent à l'étranger, liquidités virtuelles compte tenu des délais de règlement, ...Voir le chapitre 41 du Vernimmen.

70. Les entreprises qui ont frôlé le dépôt de bilan sont-elles devenues plus prudentes en matière de structure financière ?

Autrement dit, les entreprises ont-elles une mémoire du long terme ?

71. Le souvenir du désastre dans les structures financières des entreprises

Est-ce que les entreprises qui sont passée près de la faillite ont adopté en matière de structure financière une approche prudente. Existe-t-il une mémoire à long terme des périodes de crise au sein des entreprises ?

72. Comment les entreprises fixent-elles le prix maximum de leur programme de rachat d'actions ?

En France une société cotée peut demander l'autorisation à ses actionnaires de racheter jusqu'à 10% de son capital pour une période de 18 mois à un prix maximum qu'elle fixe dans la résolution d'assemblée générale. Voir le chapitre 39 du Vernimmen.

Comment les sociétés fixent-elles ce prix maximum et est-il porteur d'une information sur l'évolution future du cours ?

Ce travail de recherche suppose une étude statistique des pratiques dans ce domaine des entreprises qui pourront être segmentées selon leur taille, leur actionnariat et le niveau de volatilité de leurs cours.




73. Les caractéristiques des contrats de crédit

Qu'est-ce qui détermine les caractéritiques des contrats de crédit ? Interêts, durée, clause de remboursement, garanties, subordination. . . Théorie et pratique

74. Les directeurs financiers

Comment sont-ils sélectionnés et par qui ? Quels sont les déroulés de carrière avant d'atteindre ce poste ? Comment sont-ils payés ?

75. Comment placer sa trésorerie quand les taux d'intérêt sont nuls ?

Dans un environnement de taux d'intérêt nuls ou négatifs, comment les trésoriers des entreprises de la zone euro placent-ils leurs trésorerie et quelles évolutions sont à noter entre 2015 et 2021 ? Voir l'introduction du Vernimmen 2022.

76. Le cours des actions remonte-t-il juste après le versement d’un dividende ?


Pour beaucoup de quidams, l’actionnaire s’enrichit en touchant des dividendes qui sont assimilé, mutatis mutandis, à des salaires. La réalité est bien différente puisque le cours de l’action baisse mécaniquement du montant du dividende, de sorte qu’il n’y a aucun enrichissement, ce qui est bien logique. Mais y-a-t-il rapidement après le versement du dividende remontée du cours au niveau où il était avant le versement du dividende ? Logiquement non. L’objet de cette recherche est de le démontrer par une étude statistique du comportement de l’évolution des cours post détachement. Voir le chapitre 38 du Vernimmen.

77. Les entreprises zombies

Elles seraient maintenues en vie artificiellement grâce aux effets secondaires des programmes de quantitative easing lancés avant ou après le déclenchement de la pandémie qui, entrainant des taux d’intérêt très bas et des financements aisément disponibles, leur permettrait de survivre, là où dans un environnement normal elles auraient dû disparaître.
L’objet de cette recherche est de vérifier leur existence, leurs caractéristiques à base d’études statistiques et d’interviews.

78. L'utilisation dans les groupes industriels de la VAR, Value At Risk.

Développé initialement pour les banques l'outil VAR commence à être utilisé par les groupes industriels, ainsi Tele Denmark. L'objectif de l'étude est de faire le relevé des usages de cet outil dans les entreprises européennes. L'étude pourra être étendue au Cash-flow at Risk. Voir chapitre 53 du Vernimmen.



79. La gestion du risque de change dans les groupes suisses

Le 6 décembre 2011, la banque nationale suisse a surpris les marchés financiers en instaurant un plafond pour le franc suisse contre l'euro avec l'objectif d'éviter que le renforcement du franc suisse ne pousse l'économie suisse dans la récession. Ce mémoire étudie les réactions des cours de bourse et les autres implications sur la gestion financières des entreprises que cette décision inattendue a eu, en particulier sur les groupes suisses lourdement exposés au risque de change.

80. La réglementation des offre publique d'achat ou d'échange en Europe

Quels sont les grands traités communs et les principales différences entre les réglementations régissant les OPA-OPE dans les différents pays européens ? Sur quel point le besoin de convergence est-il le plus criant ? Le nouveau projet de directives européenne dans ce domaine est-il à la hauteur des besoins ? Voir chapitre 47 du Vernimmen.



81. Les fusions acquisitions, divers sujets

Il y a des sujets qui tournent autour de la création de valeur dans les opérations fusions-acquisitions à court terme ou à moyen terme, autour du pourquoi les fusions-acquisitions évoluent-elles par vague, ce sont des sujets déjà très bien couverts.
Si vous le voulez, vous pouvez vous intéresser à des sujets plus pointus, comme par exemple :
- comment couvrir le risque de change dans des opérations de fusions-acquisitions,
- les clauses d'indemnités (qu'accorde une cible à un acheteur qui après s'être mise d'accord avec cet acheteur décide de ne plus se vendre à lui mais à un autre acheteur), sont-elles nuisibles pour les intérêts de la cible,
- comment la société européenne peut-elle favoriser les rapprochements intra-européens,
- quel est le fondement de la rémunération des banquiers d'affaires dans les opérations de fusions - acquisitions,
- pourquoi les CVG (certificat de valeur garantie) ont-ils disparu des opérations de rapprochement récentes,
- intérêts et inconvénients de la formule du mix and match (c'est une modalité de répartition du cash et des titres dans une offre mixte).

Pour des sujets plus generaux on peut penser à :
- comptables : la valeur dans les livres dans une opération de fusion doit-elle correspondre aux valeurs financières qui ont servi à établir la parité de fusion ?
- fiscale : panorama des régimes fiscaux existants pour favoriser les fusions ou en tout cas assurer une neutralité fiscale...
- financier : sous quelles conditions peut-on établir la parité de fusion sans calculer la valeur des deux actions des entreprises parties à la fusion ?
- humain : quelles sont les conditions humaines d'une fusion réussie ?
- économique : à quel stade du développement d'un secteur les fusions sont-elles les plus fréquentes et / ou les plus nécessaires ?

82. La contestation des offres publiques en France

Les offres publiques sont de plus en plus contestées en France, soit par les associations de défense des minoritaires, soit par les sociétés concernées
en cas d'offre "non sollicitée". Parfois, curieusement, certaines associations annoncent une contestation et semblent y renoncer.

L'objectif de la recherche est de dresser une typologie des raisons avancées pour la contestation et d'analyser la suite donnée aux procédures effectivement lancées.

Voir chapitre 47 du Vernimmen.



83. Liaison entre le niveau de prime de contrôle et le niveau d'endettement

Dans la mesure où le niveau d'une prime de contrôle devrait refléter principalement le niveau des synergies et que celles-ci sont générées par l'actif économique, on peut penser que plus la part de l actif économique financée par la dette (qui ne bénéficie pas de la prime de contrôle) est forte, et donc que plus la part des capitaux propres dans le financemnet de l actif economique est faible, plus la prime de contrôle en % peut être élevée.

L'objet de cette étude est de vérifier si cette intuition s'observe dans la réalité des primes payées lors des transactions portant sur le contrôle.

84. Les Special Purpose Acquisition Companies (SPAC)

Depuis quelques années sont apparus les SPAC (Special Purpose Acquisition Companies) qui sont des coquilles qui lèvent des fonds en bourse et qui ont un an voire 18 mois pour investir ces fonds en prenant le contrôle d'une société. A défaut, le SPAC s'auto-dissout et rend l'argent à ses actionnaires.

L'objectif de ce mémoire serait de se pencher sur les conditions de fonctionnement de ces entreprises et de mesurer l'efficacité de cette technique en s'appuyant sur des exemples américains et anglais.

85. Comparaison des commissions de M&A aux Etats-Unis et en Europe

Mark Abrahamson, Tim Jenkinson et Howard Jones ont démontré qu'aux EU les rémunération des banques d'affaires pour les introduction en bourse étaient de 3% de plus qu'en Europe; selon toute vraisemblance à cause d'un niveau de moindre concurrence aux EU par rapport à l'Europe.

Cela serait-il aussi vrai sur les opérations de M&A ?

86. Les cessions suite à des acquisitions

Ce sujet étudie les liens financiers entre les acquisitions et les cessions.

Les acquisitions vont souvent avec des cessions avant ou après l'acquisition.

Les acquisitions financées par du cash modifient souvent la structure financière de l'acquéreur et créent un besoin de refinancer une partie de l'aquisition par la cession d'actifs.

Est-il possible de déterminer l'importance des objectifs financiers dans le lien entre les acquisitions et les cessions.

87. Le redémarrage des offfres publiques hostiles annonce-t-il un rebond boursier ?

BHP Billiton sur Potash Corp, ACS sur Hochtief, Nexans sur Draka, etc. sont quelques unes des offres hostiles ou a minima non sollicitée lancées en 2010. Leur réapparition laisse-t-elle présager comme souvent dans le passé un rebond marqué de la bourse ?

88. A quelles conditions comparer l'accrétion du BPA post acquisition d'une entreprise à l'accrétion du BPA si les même fonds avaient été utilisés pour un rachat d'actions fait-il sens ? Cette pratique est-elle répandue ou cantonnée à quelques groupes ?

Voir le chapitre 28 et le chapitre 29 du Vernimmen.

89. La réglementation des faillites en Europe

Quels sont les grands traités communs et les principales différences entre les régimes de traitement des faillites dans les principaux pays européens ? Sur quel point le besoin de convergence a-t-il le plus criant ? Voir chapitre 50 du Vernimmen.


90. Les actions à droits de vote multiples dans les sociétés de technologie

La plupart des sociétés internet qui se font fait coter en bourse ont prévu dans leurs statuts des actions A à droit de vote simple et des actions B avec 10 droits de cote par actions. Ainsi Facebook, Google, LinkedIn, Groupon, etc. Seules les actions A sont cotées, une action B peut très vite devenir une action A en perdant 9 de ses droits de vote afin d'êtres cédée sur le marché.

L'objet de ce mémoire est de mesurer l'impact sur l'actionnariat et l'intérêt pour la société de ce type de structure du capital.

91. L'implication des prêteurs dans les procédure de faillite et le rôle des fonds vautours

Ce mémoire étudiera le contexte américain dans lequel depuis quelques années la procédure de règlement des faillites est devenue plus favorable aux prêteurs, et en particulier le rôle joué par les investisseurs institutionnels spécialisés (les fonds vautours). Est-ce que l'implication de ces prêteurs dans la procédure du chapter 11 rend celui-ci plus efficient ?

92. Une société multinationale parfaitement diversifiée géographiquement doit-elle prendre en compte les risques pays dans l'appréciation de ses projets d'investissements ?

Voir chapitre 31 du Vernimmen.


93. La prise en compte du risque dans la décision d'investissement

Le mémoire pourra décrire rapidement les outils de choix d'investissement classiques (VAN, TRI, pay-back) en s'appuyant sur le chapitre 30 du Vernimmen, puis les développement plus récents (cf chapitre 32), et en particulier les options réelles.
La valeur ajoutée du mémoire pourrait être d'interroger les entreprises qui investissent (et en particulier les sociétés de capital risque) pour déterminer quelles sont les techniques utilisées en pratique pour appréhender le risque.


94. Le coût du capital de l'entreprise au bord du dépôt de bilan

L'entreprise en détresse financière, au bord du dépôt de bilan, a-t-elle un coût de capital différent de celui d'entreprise du même secteur bien portante ?

Non d'un point de vue théorique, bien que la théorie ne soit pas consensuelle sur ce point ; oui d'un point de vue pratique quand on observe le taux d'intérêt demandé par les créanciers qui peut atteindre 15 à 20 % mais qui intègre un risque spécifique fort.

Que doit faire l'entreprise en difficulté confrontée à un choix d'investissement : prendre le taux résultat de la moyenne pondérée du coût des capitaux propres (qui n'intègre pas le risque spécifique) et le coût de l'endettement qui intègre le risque spécifique ? Ou un autre taux ?

Autrement dit à quoi est égal le coût du capital de l'entreprise en difficulté ?

95. Le business plan

Voici quelques idées de sujets autour du business plan :

- comment modéliser le risque conjoncture dans un business plan ?
- pour les entreprises cycliques, faut-il raisonner en conjoncture moyenne ou simuler les creux et les hauts d'activité comme ils se produiront ?
- certaines entreprises vivent sans planification, ni business plan : peut-on démontrer qu'elles se portent moins bien ou mieux ?
- le plan d'affaire n'est-il pas nécessairement un exercice de style dénué nécessairement de toute portée critique ?
- le business plan est-il un outil de connaissance de l'entreprise et de ses hommes ?

96. L'actionnariat des salariés

Le thème de l'actionnariat des salariés est un thème porteur. Les entreprises voient dans l'association de leurs salariés au capital, d'une part une manière de réduire le conflit d'intérêt entre actionnaires et salariés, d'autre part un mode d'intéressement fiscalement avantageux, parfois également un moyen de protéger l'entreprise de raids hostiles (cf : le rôle des actionnaires salariés de la Société Générale en réponse à l'offre "non-sollicitée" de la BNP). L'objectif de cette recherche est de comparer la pratique des grandes entreprises françaises et américaines en matière d'actionnariat des salariés (montage juridico-fiscalo-financier, pourcentage du capital détenu par les salariés, prix d'acquisition, décote, abondement de l'entreprise, prêts de l'entreprise, utilisation du levier, garantie de performance minimale, représentation des salariés-actionnaires au conseil d'administration, etc...).

97. l'actionnariat des salariés

En complement au sujet n°20 on peut aussi penser aux pistes de recherche suivantes :

Comment l'actionnariat des salariés est-il utilisé pour renforcer le pouvoir des actionnaires contrôlants ?
Les entreprises avec un actionnariat des salariés fort sont-elles plus performantes que les autres ?
Quel est le coût pour la collectivité publique de l'actionnariat des salariés compte tenu des nombreux avantages fiscaux qui sont accordés (taux d'impôt réduit ou nul, impôts différés dans le temps) ?
Quel est le coût pour l'entreprise de l'actionnariat des salariés compte tenu des avantages consentis (abondements, etc...) ?
Faut-il dans les dispositions d'actionnariat des salariés prévoir des mécanismes de couverture qui éliminent totalement ou partiellement le risque pour les salariés ?
Les salariés qui sont actionnaires ont-ils ensuite une propansion plus forte que les autres à investir en actions (en dehors de leur entreprise) ?

98. Quelles sont les stratégies de sortie des fonds de LBO :

introduction en bourse, vente à un industriel, vente à un autre fonds de LBO, nouveau LBO, ... ? Ont-elles évoluées au cours du temps ? Voir chapitre 49 du Vernimmen.


99. Quels sont les secteurs qui ne peuvent pas faire l'objet d un LBO ?

Il y a 10 ans on disait que les entreprises à LBO devaient avoir des cash flows previsibles, être à maturité sans fort investissement et pourtant on voit des LBO actuellement dans le cable en France (toujours en déficit et en période d'investissements), sur une compagnie d'assurance, dans la banque au Japon. Quels sont donc les secteurs ou les situations où les LBO sont rigoureusement impossibles ?

100. Problématique d'entrée et d'équilibre sur le marche du lbo

Y a-t-il trop de fonds de LBO sur le marche ? Trop d'argent ? Quelles sont les stratégies de différenciation ? Concurrence des stratégies ? Impact du niveau des taux d'intéret ? Evolution des placements alternatifs ? Performance ? Comment la tension actuelle sur le marché devrait-elle se résorber ? Adéquation durée d'investissement des fonds/besoins des entreprises ?

101. La création de valeur dans les LBO

- La création de valeur dans les opérations de LBO était-elle plutôt due à l'effet de levier (déductibilité fiscales des frais financiers) ou au mode de gouvernance propre à ce type de montage (le baton et la carotte, le poids de l'endettement qui pousse les managers à gérer au mieux pour espérer toucher un jack pot au titre de leur intéressement) ?
- Mieux vaut-il mesurer la création de valeur dans un LBO ou un investissement en capital risque par le TRI, la valeur actuelle nette de l'investissement ou le multiple de sortie par rapport à l'investissement initial (multiplié par 2 ou 3 par exemple) ?
- Le concept d'EVA ou de profit économique a-t-il un sens pour les fonds de Private Equity ?

102. Cotation en bourse et fonds de LBO

La cotation en bourse représente-t-elle une voie d'avenir pour les fonds de LBO (à l'instar d'Eurazéo, de Wendel Investissement et de levées de fonds en bourse effectuées aux USA par Appolo et Blackstone) ? Avantages et inconvénients.

Pour plus de détails, voir le chapitre 50 du Vernimmen.


103. D'autres sujets sur les LBO :

- Les techniques de dette push-down,
- Les packages de rémunération des dirigeants sous LBO,
- Le développement des nouvelles formes d'endettement dans les LBO comme les seconds liens,
- Les efforts de communication et de relations publiques faites en Europe par les firmes de LBO qui se sentent mal comprises et attaquées régulièrement par les politiciens, en particulier en périodes électorales,
- Les investissements minoritaires faits dans une optique de LBO mais qui ne sont pas des LBO, comme les investissements de Colony dans Accor ou dans Carrefour ou de KKR dans Deutsche Telekom.

104. Acheté et revendu en moins d'un an !

Parfois, les fonds de Private Equity sortent d'un investissement au bout de moins d'un an, ce qui laisse guère le temps pour appliquer les recettes de gestion habituelles des fonds de LBO, ni en mesurer les effets. Pourquoi et avec quels résultats ?

105. LBO build-up et internationalisation du portefeuille des firmes

L'expansion du portefeuille des firmes sous LBO via les acquisitions pour améliorer la position sur un marché est une stratégie classique des fonds de private equity.

Récemment, ces stratégies se sont focalisées en particulier sur des acquisitions faites sur des marchés avec un grand potentiel de croissance.

Le sujet de mémoire est d'analyser et de réfléchir si ses stratégies ont conduit à une internationalisation des firmes jusqu'à présent concentrées sur leur marché domestique.

106. Les déterminants des levées de fonds des fonds de Private Equity

Qu'est-ce qui explique la capacité des gérants de fonds de private equity à lever auprès d'investisseurs de nouveaux fonds : la performance passée, la spécialisation sectorielle, géographique, par produit, le choix du bon moment, l'âge, etc ?

107. Qu'est devenu le marché de la tritisation des dettes de LBOs ?

Jusqu'en 2007, s'était développé un marché assez actif de titrisation des dettes de LBOs, particuliérement sous forme de vehicule ad-hoc (CLO). 2008 a marqué un coup d'arrêt à ces schémas dans un mouvement de défiance générale à l'égard des véhicules de titrisation, même non contaminés par des crédits sub prime.

L'objet de se mémoire est de faire le point sur ces véhicules et de discerner des tendances probables dans les années à venir.

108. Pourquoi la performance financière du capital risque est-elle en France aussi faible ?

Selon l'association professionnelle des investisseurs en capital risque, l'AFIC, la performance des investissements en capital risque en France est de l'ordre de -1 %, alors que ce type d'investissement étant parmi les plus risqués devrait être nettement supérieure. Comment cela se fait-il ? Erreur de méthodologie ? Surévaluation initiale de la valeur des projets ? Incapacité culturelle des français de transformer une idée en une entreprise ? etc.

109. Pourquoi la performance financière du capital risque est-elle en France aussi faible ?

Selon l'association professionnelle des investisseurs en capital risque, l'AFIC, la performance des investissements en capital risque en France est de l'ordre de -1 %, alors que ce type d'investissement étant parmi les plus risqués devrait être nettement supérieure. Comment cela se fait-il ? Erreur de méthodologie ? Surévaluation initiale de la valeur des projets ? Incapacité culturelle des français de transformer une idée en une entreprise ? etc.

110. Comment les fonds de private equity cotés en bourse luttent-ils contre la décote de holding que certains supportent ? Qu'est-ce qui explique les différents niveaux de décote que l'on observe ? Quelles sont les techniques utilisées et leur efficacité ? Quelles évolution au cours du temps ?

111. Le private equity coté est-il l'avenir pour les PME cotées en bourse ? La faible liquidité et partant les faibles niveaux de valorisation des PME cotées, sauf secteurs particuliers comme les biotech ou les medtech, couplés avec des contraintes comptables et juridiques croissantes peuvent conduire des PME à se vendre à des fonds midcap dont certains sont cotés (Wendel, Eurazeo, 3i, Argos, etc.).

112. Le succès et l'importance croissante du private equity depuis les années 1980 étaient-ils dû à la baisse continue des taux d'intérêt sur cette même période ?

113. Les méthodes de valorisation des banques

Les banques sont des " animaux " très spécifiques, et les méthodes de valorisation usuelles (DCF, multiples de résultat d'exploitation) sont inadaptées.
Des méthodes ont donc été développées selon la même logique que pour les entreprises industrielles (actualisation des résultats après prise en compte d'un ratio tier one cible, régressions, ...).
Le mémoire pourra analyser ces méthodes (notamment au travers des méthodologies décrites dans les notes d'offre publiques) puis apporter une réflexion sur leur évolution possible.

114. Analyse de la valorisation des constructeurs automobiles

L'analyse de la valorisation du secteur des constructeurs automobiles montre une grande disparités des valorisations qui semblent être constante depuis plus de 10 ans alors que les performances financières sont nettement moins dissemblables et que la liquidité sur ces valeurs est très bonne.

L'objet de ce mémoire est de se pencher sur cette situation et d'en analyser les causes et les hypothèses implicites.

115. Quelques sujets sur l'évaluation

Les recommandations du rapport AMF de JM. Naulot constituent-elles une avancée en matière d'évaluation?
La méthode d'évaluation par les options réelles est-elle toujours d'actualité ?
Quelles sont les méthodes d'évaluation retenues par les experts indépendants dans les opérations de retrait de la cote ?
La méthode d'actualisation des dividendes n'a t-elle pas son avenir derrière elle ?
L'actif net réévalué a t-il un sens pour une société industrielle ?

116. A quoi correspond le taux de l'argent sans risque ?

Le plus souvent en pratique au taux des OAT 10 ans, car elles sont très liquides et ont une durée longue comme les flux à l'actualisation desquelles elles concourent. Au pied de la lettre, ne s'agit il pas d un bon du Trésor à très court terme (un jour ?).

Quelles conséquences le passage de l'un à l'autre peut il avoir sur la valeur des actifs ? Cette étude suppose une revue de la littérature, des réflexions et des tests empiriques sur des évaluations. Voir le chapitre 20 du Vernimmen.



117. La méthode opco propco survivra-t-elle à la crise actuelle de l'immobilier ?

Comme il semblait difficile de valoriser en utilisant les mêmes multiples une société qui posséde son immobilier d'exploitation et une autre qui ne le possède pas, la méthode opco-propco a été inventée pour valoriser un groupe riche en immobilier d'exploitation comme la somme d'un patrimoine immobiler évalué sur la base d'un prix au métre carré et d'une activité opérationnelle qui se voit facturer un loyer analytique par le pôle immobilier, loyer qui réduit sa valeur à hauteur du produit du loyer par le multiple du résultat d'exploitation. Cette méthode est-elle le fruit d'un boom immobilier ou est-elle pérenne, un peut comme le DCF qui a supplanté l'actualisation des dividendes qui etait LA méthode d'évaluation par les flux avant 1995 ?
Voir le chapitre 54 du Vernimmen.

118. Corrélation entre le taux d'intérêt à long terme et l'inverse du PER

Pourquoi la corrélation entre le taux d'intérêt à long terme et l'inverse du PER, parfaitement vérifiée dans les années 1990, est-elle devenue fausse dans les années 2000 ? Voir le chapitre 24 du Vernimmen.

119. L'évaluation d'Apple

Comment expliquer que Apple, seconde capitalisation boursière aux Etats-Unis (333 Md$), soit massivement recommandée à l'achat par tous les analystes (cours objectif de 500 $ contre 340 $ de cours actuel) et que, malgré des perspectives de croissance importantes (quasi doublement du résultat d'exploitation, de l'EBE et du flux de trésorerie disponible entre 2011 et 2015), l'action soit valorisée sur la base d'un multiple de résultat d'exploitation 2011 de 8 fois ?

Qu'est ce que le marché voit et que les analystes ne voient pas ?

Le marché serait-il si inefficient ?

120. Analyse des dépréciations de goodwill sur la perception du marché et la valeur boursière

Le nouvel environnement économique et financier justifierait largement une dépréciation massive des goodwills accumulés lors d'opérations de croissance externe récentes. Bien que la théorie financière laisse penser que cela ne devrait pas impacter la valeur, peu de groupes ont encore osé le faire. Voir le chapitre 7 du Vernimmen.


121. Le risque souverain et le coût du capital en Europe

La crise dite de la zone euro a conduit à des divergences spectaculaires des taux d'emprunt des Etats de cette zone. Dans quelle mesure les groupes européens en ont-ils subi les conséquences ? Un groupe européen actif dans plusieurs pays a-il-été moins atteint qu'un groupe mono pays en Europe du Sud ?

122. Relation entre la prime de risque du marché action et les taux d'intérêt

L'observation empirique montre que lorsque les taux d'intérêt sont bas et la prime de risque du marché action élevée comme en 2022 et que les taux d'intérêt se mettent à monter, le taux de rentabilité exigé sur les capitaux ne s'élève pas pour autant car la plupart du temps la prime du risque action baisse parallèlement à la hausse des taux d'intérêt. En fait le taux de rentabilité exigé sur les capitaux propres est beaucoup moins volatile que ne le sont la prime de risque du marché action et le taux de l'argent sans risque.

L'objectif de cette étude est de réfléchir aux relations entre ces deux paramètres à partir d'études économétriques

123. Quel niveau de décote est justifié sur les ventes d'actions de start-ups sur le marché secondaire par rapport au prix constaté lors d'une augmentation de capital sur le marché primaire ayant lieu à peu près au même moment ? Fondement de cette décote et évolution au cours du temps sur quels exemples de licornes non cotées : Uber, AirBnB, Blablacar,etc.. Cette décote évolue-telle au cours du temps et de la maturité de la start-up ?

124. Les actions de banques européennes sont-elles évaluées par le PER ou le PBR ?


Tout le monde sait que Deutsche Bank est valorisée pour 20 % de ses capitaux propres, mais qui connait son PER ? Recherche sur base d’analyses statistiques et d’interviews d’analystes financiers.

125. Le taux de croissance à l’infini est-il le taux de l’argent sans risque ?

Problème classique dans le calcul d’un DCF, le taux de croissance à l’infini doit-il correspondre au taux de l’argent sans risque. C’est la thèse de certains professeurs en évaluation, mais est loin de correspondre à la pratique des évaluations. Travail de réflexion pour un étudiant ayant de bonnes connaissances en économie. Voir le chapitre 33 du Vernimmen.

126. Les méthodes de valorisation des sociétés en pays émergents

La valorisation des sociétés dans les pays émergents soulèvent des problématiques particulières : taux d'actualisation, traitement de l'inflation galopante, prise en compte de risque spécifiques dans le business plan.
Le mémoire pourra recenser ces spécificités et synthétiser leur modes de résolution.

127. La finance en Afrique

Comment canaliser l'épargne d'un pays africain pour accroître les capitaux propres des entreprises locales

Quels sont les besoins de couverture de change des entreprises africaines ?

L'économie financière africaine : un seul marché régional ou une juxtaposition de marchés locaux ?

Quels sont les besoins de couverture de taux d'intérêt des entreprises africaines ?

Les entreprises africaines doivent elles adopter rapidement les normes ias ou garder leur référentiel comptable actuel ?

Analyse de la structure financière des entreprises africaines : dettes/capitaux propres, liquidité, solvabilité

Comment installer une tresorerie en "zero balance account" en Afrique ?

Impact d'une modification de la parité euro/franc CFA sur la gestion de trésorerie d'un groupe africain ?

Les instruments de placements à la disposition du trésorier africain ?

Que les banques peuvent elles faire pour développer les marchés financiers en Afrique ?

L'avenir de la banque en Afrique, passe-t-elle par des fusions trans-nationales ?

Quelles conséquences Bâle II peut-il avoir sur les banques africaines ?

Les banques africaines sont-elle assez capitalisées pour financer l'économie africaine ?

Les banques africaines sont-elles condamnées à n'être que des filiales de banques américaines ou européennes ?

Est-il possible de créer ex-nihilo une banque africaine aujourd'hui ? Et si oui, sur quel type de marché ?

128. La gouvernance d'entreprise

Le rôle et la fonction d'administrateur indépendant dans une société cotée en bourse.
Faut-il séparer la fonction de président directeur général entre un président et un directeur général ?
Avantages et inconvénients à changer tous les cinq ans d'auditeurs.
Qui doit payer les auditeurs et définir leur mission ? Voir en outre le chapitre 47 du Vernimmen.


129. Y a-t-il une corrélation entre la gouvernance de l'entreprise et sa performance économique et financière ?

15 ans après les développements majeurs en gouvernance d'entreprise (rapports Vienot en France), les études académiques permettent-elles de conclure sur ce sujet ?

130. Le gouvernement d'entreprise des entreprises européennes détenues par leurs salariés

L'idée de ce sujet est de regarder les entreprises européennes dans lesquelles les principaux actionnaires sont les salariés et de voir leurs impacts sur la performance, les relations de travail et les aspects de gouvernement d'entreprise.

131. Faut-il rendre obligatoire l'adoption d'un code de gouvernance par les entreprises cotées en bourse ?

Il n'y a pas d'obligation en France pour les sociétés cotées de suivre un code de gouvernance. C'est simplement une recommandation. Ce qui est obligatoire c'est de dire si un code est suivi (celui de l'Afep-Medef ou Middlenext) et quand il n' y a pas de code suivi de dire pourquoi. Sans surprise la plupart des entreprises cotées qui ne suivent pas de code de gouvernance sont parmi les petites entreprises et les explications données sont souvent laconique (du style : "parceque").
L'objet de ce travail est de réfléchir à l'intérêt de rendre obligatoire pour une entreprise cotée l'adoption d'un code de gouvernance.

132. Les actions d'administrateurs

Dans certains pays, dont la France, les administrateurs sont tenus de détenir un nombre minimum d'actions défini par les statuts. Coment est fixé ce nombre d'actions ?Y a t-il une relation entre les performances économiques et financières de l'entreprise et ce nombre d'actions ?

133. L'e-banking

- pourquoi ZE Bank et EGG ont-ils échoué en France, alors que EGG au Royaume-Uni est un grand succès ?
- l'e-banking remplace-t-il la banque traditionnelle ou la complète-t-il ?
- panorama des services qui peuvent être vendus par l'e banking ? et quels sont ceux que ne peuvent pas l'être ?
- est-il possible encore en France aujourd'hui de se lancer dans l'e-banking avec une chance raisonnable de succès ? et à quelles conditions ?

134. Divers sujets de mémoire dans le secteur de l'assurance

1/ A quelles conditions les stratégies de bancassurance sont-elle gagnantes ?

Vous avez le contre exemple d'ING qui a décidé de se séparer de ses activités d'assurance au moment même où en Espagne vous avez plusieurs groupes bancaires qui ont créé des joint-ventures avec des assurances pour développer cette activité.

2/ Conséquences des projets de Solvency 2 sur les politiques d'investissement des compagnies d'assurance qui devraient inciter à ne pas trop investir en actions, en particulier non cotées.

3/ Pourquoi les assureurs qui sont des gros investisseurs en produit de dettes ont relativement été peu touchés par la crise des subprimes comme si ils avaient su éviter d'en acquérir.

135. Est-ce les régulations de Bâle 3 peuvent empêcher la survenance d'une "grande récession" ?

Nous sommes toujours dans une grande récession, la plus importante crise financière depuis la grande dépression des années 30.

L'adoption des ratios prudentiels de Bâle 1 et 2 régulant l'industrie bancaire était supposée prévenir l'occurrence de telles crises.

Cette thèse a pour objectif d'examiner si les ratios prudentiels plus élevés proposés par Bâle 3 peuvent prévenir de telles crises bancaires, mieux qu'ont pu le faire les réglementations de Bâle 1 et de Bâle 2.

La thèse nécessite une revue de la littérature académique existante ainsi que la consultation des travaux fournis par le Comité de Bâle qui examinent les avantages des ratios prudentiels requis sous Bâle 3.

136. La scission des activités bancaires désormais non autorise ou devenue très couteuse en capitaux propres réglementaires

Les différentes réglementations prises récemment dans le domaine bancaire (Dodd-Franck Act, Solvency II, etc.) ont conduit des institutions financières à céder ou à scinder des branches d'activités.

Comme ces opérations ont-elle été menées, comment ont-elle été perçues, quels sont les liens résiduels entre les anciennes parties de ce qui était un même groupe ?


137. Les grands fonds de Private Equity sont-ils en train de se transformer en banques d'investissement ?

Il y a quelques années, quelques-uns des plus grands fonds de Private Equity (KKR, Blackstone, Apollo) se sont fait cotés, puis ont émis des titres de dettes dans le public et ont développé des activités de conseil en fusion-acquisition, en gestion de fonds, . . . L'objet de ce mémoire est de mesurer les résultats obtenus sur ces nouvelles activités.

138. Vers une fusion des fonds de pension européens ?

Sur la dernière décennie toutes les grands groupes européens sont passés, en matière de fonds de pension pour leurs salariés, d'un système de prestations définies à un système de contributions définies afin de gérer les risques de leur bilan. L'étape suivante de cette stratégie de rationalisation semble être une consolidation paneuropéenne des fonds de pension d'entreprise. Celle-ci est encouragée par le nouveau cadre réglementaire discuté actuellement au niveau européen (IORP II) . Quels sont les modèles actuellement disponibles en Europe ? Quel sera l'impact du nouveau cadre réglementaire ? Quelles sont les opportunités pour les compagnies d'assurance ?

139. Le futur des banques privées européennes

L'industrie des banques privées européennes traditionnelles est en crise. La crise de 2008 a mis une lumière crue sur les limites des banques privées traditionnelles intégrées dans des groupes financiers. Elles sont menacées d'une part par les familly offices et les gestionnaires de fonds indépendants qui s'occupe des clients les plus fortunés et de l'autre par les conseillers financiers indépendants qui visent la clientèle des classes moyennes fortunées. De surcroît l'environnement réglementaire menace leur positions traditionnelles (Suisse, Luxembourg, places offshore). Quel est le futur des banques privées européennes ? quelle est le ur business modèle d'un point de vue stratégique? Quel est le risque de migration des actifs en dehors d'Europe ? Quelles sont les opportunités de développement pour les banques privées ?

140. Les banquiers devraient-ils obtenir une licence avant de donner des conseils à leurs clients ?

De nombreuses professions requièrent de l'impétrant une licence (médecin, avocat). Est-ce que les banquiers ne devraient pas de la même façon obtenir préalablement à l'exercice de leur profession une licence ? Dans quelle mesure ceci n'est-il pas déjà le cas? Quel pourrait être les pré requis de cette licence ?

141. Avenir de l'industrie bancaire européenne

Quel(s) avenir(s) pour l'industrie bancaire européenne qui n'arrive pas à dégager une rentabilité sur ses capitaux propres en rapport avec son coût du capital, qui dans certains pays peut être difficilement plus concentrée qu'aujourd'hui (France, Royaume Uni, Bénélux) et pour qui l'inflation des contraintes réglementaires n'est pas encore terminée ?

142. Gestion de patrimoine : dans ce domaine plusieurs idees de memoires :

L'étude de la rentabilité des activités de gestion privée au sein des banques ;

La place des placements en hedge funds dans la gestion de patrimoine ;

Le mode de rémunération des gestionnaires de patrimoine : pourcentage des actifs gérés, versus pourcentage de la plus value générée pour leurs clients par leurs conseils ;

L'intérêt des fonds de fonds dans la gestion de patrimoine alors que les fonds sont déjà eux mêmes diversifiés ;

L'intérêt en terme de risque et de rentabilité des fonds éthique / développement durable.

L'avenir de la gestion collective au sein des grands groupes bancaires, dont la performance de gestion est très souvent inférieure à celle obtenue par les gestionnaires indépendants, autrement dit, un réseau bancaire n'a-t-il pas intérêt à distribuer des parts de fonds gérés par des indépendants plutôt que ceux gérés par le groupe bancaire.

143. Allocation d'actifs et placements immobiliers

Quelle devrait être la place de l'immobilier dans une allocation d'actifs ? Quels sont les instruments disponibles pour investir dans l'immobilier, pour gérer le risque immobilier ?

144. Les nouveaux conglomérats

Pourquoi certains groupes se sont-ils diversifiés durant les dernières 15 années, période pendant laquelle les « conglomérats » avaient une mauvaise réputation ? Sous quelles conditions ces nouveaux conglomérats ont-ils réussi ?

Voir chapitre 44 du Vernimmen.



145. Les Sociétés en Commandites par Actions en France

- Fonctionnement et intérêts d'une SCA (historique, bases juridiques, associés commandités/commanditaires)
- Valorisation d'une SCA : décote ou non ?
- Entrée et sortie de statut SCA (modalités, valorisation de la prime à offrir aux associés commandités qui renoncent à leur statut)
- Présentation des principales entreprises en SCA en France et études de cas (Hermès, Lagardère, Michelin...)
Voir le chapitre 44 du Vernimmen




146. Analyse de la politique patrimoniale de la famille Peugeot.

La famille Peugeot contrôle le constructeur éponyme à travers une holding de contrôle qui est aussi un véhicule de diversification patrimoniale puisqu'une partie des dividendes de Peugeot est réinvesti dans des participations financières minoritaires dans des entreprises familiales autres.

Par ailleurs la politique financière de Peugeot est influencée par son statut d'entreprise familiale.

Cette étude consiste à regarder comment sur les 30 dernières années la famille Peugeot a concilié contrôle et diversification et comment cette politique peut être poursuivie sans être infléchie dans un environnement où la taille semble, dans le secteur automobile, constituer de plus en plus un avantage.

147. Comment les groupes sont-ils le plus souvent organisés de nos jours ?

Y a-t-il une maison mère qui soit une pure société holding, cotée, qui ne détienne que des participations, sans activité opérationnelle propre autre que l'animation du groupe ? Ou alors s'agit-il d'un modèle mixte où la maison mère a une double activité de holding et une activité industrielle et/ou commerciale propre, le plus souvent dans le pays d'origine qui correspondait historiquement à la première activité développé dans le groupe ?

L'objectif de ce mémoire est de réfléchir à la problématique en regardant des aspects fiscaux, juridiques et en allant enquêter sur la façon dont les grands groupes cotés européens sont dorénavant organisés.

148. Le statut juridique des groupes allemands.

Il y a une tendance en Allemagne des compagnies allemandes à sortit du statut de la co-gestion en changeant leur forme juridique de la société anonyme à la société européenne.

Est-ce que ce changement est suivi d'un changement de la composition du conseil de surveillance (fin de la co-gestion avec 50% d'administrateurs représentant les salariés) et si oui quels en sont les effets ?


149. Croissance externe, JV et solutions de long terme

La croissance externe sur de nouveaux métiers ou de nouvelles géographies sont fréquemment réalisées au travers de joint venture. Ces structures nécessitent une entente entre les actionnaires. Quelles forment prennent-elles (actionnariat, gouvernance) ? Que deviennent-elles à terme ?

150. La stratégie des holdings de contrôle des entreprises cotées

Pourquoi et comment choisissent-elles d'être endettées ou pas, cotées ou pas, diversifiées ou pas, gérées par des membres de la famille ou par des dirigeants tiers ?

151. L'enseignement de la finance d'entreprise dans les grandes écoles et universités

Quel est le champ couvert par l'enseignement de la finance, comment est-elle enseignée, quelle est la place des nouvelles techniques de formation, qui l'enseigne, à quel type de population, avec quels outils... ? Enquête à mener à partir d'un mailing aux professeurs de finance de France et d'interviews.

152. La microfinance

a) la micro finance : philantropie ou marché (autrement dit doit-on avoir une exigence de rentabilité en micro finance ou se contente-t-on de récupérer la mise pour aider à developper de nouvelles personnes ?)

b) la finance est elle une micro finance qui a reussi ? : la micro finance fait l'amorceage puis l'économie décolle et alors la finance arrive.

153. La publicité aide-t-elle les entreprises à augmenter leurs profits ?

Des études empiriques peuvent être menées dans les secteurs de l'industrie française à l'aide des données ALISSE fournies par l'INSEE (ces données sont disponibles sur le site de l'INSEE). Ces études peuvent être réalisées de la façon suivante :

a) Etude des liens éventuels entre profits et publicité dans le domaine de la publicité et de l'économie
b) Etude des résultats empiriques
c) Description des données récoltées
d) Analyse empirique à travers des regressions OLS
e) Conclusion(s)


154. Le marché de la santé nouvel Eldorado

Après l'engouement pour les sociétés Internet puis pour les sociétés d'énergie renouvelable, les sociétés actives dans le domaine de la santé semble être parmi les rares à résister à la crise boursière et à la crise des fusions acquisition. Quelles sont les sous-jacents qui expliquent cette attitude des investisseurs (attitude défensive, réelles perspectives de long terme de ces sociétés, méconnaissance des mécanismes du secteur) ? Les valorisations relatives élevées sont elles justifiées ? Qui peut bénéficier de ce phénomène ?

155. Y a-t-il une corrélation entre la rémunération des dirigeants et la performance économique et financière de l'entreprise ?

Autrement dit les études académiques démontrent-elles qu'un potentiel surcroit de rémunération est motivant et entraine des performances economiques et financières de l'entreprise meilleures ?

156. Finance et inégalités

Dans un éditorial du New York Times daté du 13 octobre 2013 le prix Nobel Joseph Stiglitz a fait le lien entre la dérégulation financière et l'accroissement des inégalités aux États-Unis. L'objectif de ce mémoire est d'étudier ceci tant d'un point de vue théorique que d'un point de vue pratique.

157. Comptabiliser les externalités du carbone


Alors qu'un consensus scientifique et économique s'est largement établi autour du changement climatique, les investisseurs ont encore du mal à mesurer correctement le risque et donc à intégrer cette dimension de manière convaincante dans leurs processus d'investissement.
Les récents scandales liés à l'investissement ESG, l'absence de règles du jeu communes en matière de notation ESG et le caractère incomplet des réglementations européennes soulèvent la question de la meilleure façon d'intégrer les considérations ESG dans le processus d'investissement. Un scénario pragmatique mais ambitieux consiste à donner un prix aux externalités et à comptabiliser ce risque dans les états financiers d'une entreprise.
Le projet visera à élaborer des recommandations innovantes sur le cadre de mesure et de déclaration des externalités induites par les émissions de CO2 dans les états financiers.
Il sera nécessaire d'examiner les progrès réalisés au niveau de l'IASB et d'autres organismes officiels, de comprendre les différentes manières de mesurer et de donner un prix au risque carbone et de proposer des idées innovantes pour rénover le cadre comptable et donner aux investisseurs un outil d'intégration utile.
La thèse couvrira :
- La littérature sur la mesure des externalités.
- L'état de l'art des travaux développés par les conseils de normalisation comptable
- Les expérimentations innovantes potentielles
- Les conditions pour que cette approche fonctionne et la feuille de route à suivre La recherche s'appuiera sur :
- La littérature théorique sur la gestion et la tarification des externalités.
- Des études de cas de marchés de crédits carbone mis en œuvre dans le monde (y compris le protocole de Kyoto, les initiatives de l'UE).
protocole de Kyoto, initiatives de l'UE)
- Un examen des informations relatives au travail effectué par les conseils de normalisation
- Des entretiens avec des praticiens et des experts du marché pour comprendre l'état des lieux et les conditions de succès.

158. Les entreprises très polluantes ont-elles des rentabilités attendues plus ou moins élevés ?


En utilisant une base de données sur les émissions de CO2, la thèse examinera si, en contrôlant d'autres facteurs de risque connus, les émissions de carbone et les changements dans les émissions de carbone prédisent les rendements boursiers futurs.

159. Le financement du climat

Le réchauffement climatique constitue une menace existentielle pour notre bien-être économique, notre santé et même notre survie en tant qu'espèce. Après avoir passé en revue la littérature, l'étudiant se concentrera sur un aspect de la façon dont le réchauffement climatique affecte la finance. Par exemple, comment les investisseurs réagissent-ils à la publicité négative croissante sur les entreprises "sales" ? Les rendements boursiers reflètent-ils les risques climatiques de manière opportune et adéquate ? Dans quelle mesure les entreprises et les investisseurs réagissent-ils à l'évolution des prix des certificats d'émission de carbone ? Dans quelle mesure les investisseurs et/ou les clients réagissent-ils aux scandales ESG ? Le prix des obligations vertes est-il différent de celui des obligations normales ?