Analyse financière : Question 28
Une société B détient 40% de A et B absorbe A ensuite, au niveau comptable, nous savons qu'en apport la valeur des titres de A détenus par B s'annule après fusion. Mais comment calculer le bonus ou malus de fusion ? Doit-on tout simplement retirer la valeur de ces titres de l'Actif du bilan consolidé ? Que fait-on de la prime d'émission ?
Le boni de fusion correspond à l'écart entre la valeur de la participation de la société B retenue dans la fusion et le prix de revient comptable de cette participation.
Si cet écart est positif on parlera alors de boni de fusion et il figure parmi les capitaux propres. S'il est négatif c'est un mali qui doit normalement passer par le compte de résultat car la constatation de la perte de valeur à laquelle il correspond aurait dû être constaté dans les comptes de B avant la fusion.
Ceci veut effectivement dire que la valeur des titres A détenus par B est retiré du bilan de B pour leur montant comptable et qu'il vient en déduction de la part de l'augmentation de capital et de la part de la prime de fusion rémunérant les actions de A détenues par B, l'écart formant ainsi le boni ou le mali.
Pour plus d'information, je me permets de vous renvoyer à l'article 26459 du Francis Lefebvre "sociétés commerciales 2001" qui détaille ces points.
Si cet écart est positif on parlera alors de boni de fusion et il figure parmi les capitaux propres. S'il est négatif c'est un mali qui doit normalement passer par le compte de résultat car la constatation de la perte de valeur à laquelle il correspond aurait dû être constaté dans les comptes de B avant la fusion.
Ceci veut effectivement dire que la valeur des titres A détenus par B est retiré du bilan de B pour leur montant comptable et qu'il vient en déduction de la part de l'augmentation de capital et de la part de la prime de fusion rémunérant les actions de A détenues par B, l'écart formant ainsi le boni ou le mali.
Pour plus d'information, je me permets de vous renvoyer à l'article 26459 du Francis Lefebvre "sociétés commerciales 2001" qui détaille ces points.