Ingénièrie financière : Question 6
Quelle est la différence entre augmentation de capital et montant nominal des nouvelles actions émises ?
Il faut bien que vous compreniez que derrière le terme augmentation de capital se cachent deux idées qu'il ne faut pas confondre :
- le montant des fonds levés, c'est une notion financière qui correspond au montant des liquidités que l'entreprise se procure ainsi ;
- le montant nominal de l'augmentation de capital qui est une notion juridique et comptable et non financière. Ainsi l'entreprise émet 10 actions à un prix de 100 euros alors que le nominal des actions est de 20 euros, l'entreprise récolte en cash 100 ´ 10 = 1000 euros et les comptables vont inscrire 20 ´ 10 = 200 en augmentation du capital social et 80 ´ 10 = 800 en prime d'émission. Juridiquement et comptablement le montant de l'augmentation de capital est de 200 mais financièrement il est de 1000.
Lors d'un apport partiel d'actifs, les actifs sont apportés à leur actif net corrigé. Comment alors calculer l'augmentation de capital et la prime d'apport chez la société bénéficiaire de l'apport ? Que se passe-t'il si la valeur des actions de la société bénéficiaire valent moins que leur valeur nominale (ex : valeur nominale = 100 et valeur vénale = 20) ?
Dans un apport partiel d'actifs ou dans une fusion, il ne faut pas confondre la valeur financière des actifs apportés (c'est à dire l'estimation de leur valeur vénale) et la valeur comptable à laquelle ils sont juridiquement et comptablement apportés, c'est deux choses différentes.
Une fois que la valeur financière des actifs apportés a été déterminée, il suffit de diviser cette valeur par la valeur financière unitaire des actions de la société bénéficiaire des apports pour déterminer le nombre d'actions qui seront émises pour rémunérer l'apport, mettons un million.
Ensuite on choisit une valeur d'apport qui sera la valeur juridique et comptable qui figurera dans les comptes de la société bénéficiaire des apports. Ce peut être la valeur comptable des actifs, leur valeur financière ou une valeur intermédiaire. Mettons 100 millions. Chaque action nouvellement créée aura alors une valeur comptable de 100/1 = 100 euros qui sera ventilée entre 10 euros de capital social (si le nominal des actions de la société bénéficiaire des apports est de 10 euros par exemple) et 90 de prime d'apport. Mais peu importe en finance la ventilation entre 10 et 90, seule compte en finance le nombre d'actions émis.
Si maintenant la valeur financière des actions de la société absorbante est inférieure à leur valeur nominale, c'est très probablement parce que la société a été en perte et qu'il existe un report à nouveau négatif. Dans ce cas on procède d'abord à une imputation de ces pertes sur le montant du capital social, ce qui a pour effet de réduire le nominal des actions et donc de résoudre le problème.
- le montant des fonds levés, c'est une notion financière qui correspond au montant des liquidités que l'entreprise se procure ainsi ;
- le montant nominal de l'augmentation de capital qui est une notion juridique et comptable et non financière. Ainsi l'entreprise émet 10 actions à un prix de 100 euros alors que le nominal des actions est de 20 euros, l'entreprise récolte en cash 100 ´ 10 = 1000 euros et les comptables vont inscrire 20 ´ 10 = 200 en augmentation du capital social et 80 ´ 10 = 800 en prime d'émission. Juridiquement et comptablement le montant de l'augmentation de capital est de 200 mais financièrement il est de 1000.
Lors d'un apport partiel d'actifs, les actifs sont apportés à leur actif net corrigé. Comment alors calculer l'augmentation de capital et la prime d'apport chez la société bénéficiaire de l'apport ? Que se passe-t'il si la valeur des actions de la société bénéficiaire valent moins que leur valeur nominale (ex : valeur nominale = 100 et valeur vénale = 20) ?
Dans un apport partiel d'actifs ou dans une fusion, il ne faut pas confondre la valeur financière des actifs apportés (c'est à dire l'estimation de leur valeur vénale) et la valeur comptable à laquelle ils sont juridiquement et comptablement apportés, c'est deux choses différentes.
Une fois que la valeur financière des actifs apportés a été déterminée, il suffit de diviser cette valeur par la valeur financière unitaire des actions de la société bénéficiaire des apports pour déterminer le nombre d'actions qui seront émises pour rémunérer l'apport, mettons un million.
Ensuite on choisit une valeur d'apport qui sera la valeur juridique et comptable qui figurera dans les comptes de la société bénéficiaire des apports. Ce peut être la valeur comptable des actifs, leur valeur financière ou une valeur intermédiaire. Mettons 100 millions. Chaque action nouvellement créée aura alors une valeur comptable de 100/1 = 100 euros qui sera ventilée entre 10 euros de capital social (si le nominal des actions de la société bénéficiaire des apports est de 10 euros par exemple) et 90 de prime d'apport. Mais peu importe en finance la ventilation entre 10 et 90, seule compte en finance le nombre d'actions émis.
Si maintenant la valeur financière des actions de la société absorbante est inférieure à leur valeur nominale, c'est très probablement parce que la société a été en perte et qu'il existe un report à nouveau négatif. Dans ce cas on procède d'abord à une imputation de ces pertes sur le montant du capital social, ce qui a pour effet de réduire le nominal des actions et donc de résoudre le problème.